compendium d’une année lancinante
30 juin, 2011Combien de larmes coulées
Sur cet oreiller.
Combien de regrets éprouvés
En cette soirée.
Tant de chagrins
en cette année écoulée
Tant d’espoirs brisés
Presqu’enterrés.
Mais j’ai foi en moi,
en ce destin fait pour moi
Je ne veux pas croire en la mort du Colosse
Je plâtrerai ses pieds, il ira tête haute.
Je ne suis pas remise
De ce mal je ne suis pas revenue
Mais je connais ma terre promise
et saurai combien m’aura valu d’y être admise
Pour finir et en signe de victoire
Je tendrai le bras, brandirai l’étendard
Pour que l’air pur de tout autre aspirant
gonfle de fierté ce coeur, le pousse vers l’avant.
Je n’avais jamais su ces tréfonds qu’abritait mon âme
Ni la folie, ni la furie qui ont suffi à mon drame
Torturée, je les écoutais pourtant
Eprouvée, je leur obéissais longtemps
Maîtresses pédagogues, elles ont su
Me dire comment leurs messages devaient être vus et lus
Elles me persuadèrent de leur bienveillance
Et moi, essouflée, l’air hagar, je ne rejetais pas leur présence.
Qui mieux que moi sait
qu’à côté de notre vie il est simple de passer
Mais qui mieux que moi sait
La panacée qu’il faut désormais pour ne pas trépasser.
L’espoir, la hargne et l’assurance
Vertueuses par nature, vicieuses par leur absences
Moi, propriétaire de ma vie qui connut l’errance,
Je n’admettrai plus qu’elles contre la décadence.